Talking to... Benjamin Bucher

Der Filmemacher über seine Erfahrungen am weltweit grössten Dokumentarfilmfestival

06.11.2025

Le cinéaste raconte son expérience au plus grand festival mondial du film documentaire

Pour un jeune cinéaste comme toi, qu’est-ce qui rend l’IDFA si particulier ?

C’est le plus grand festival de documentaire, donc forcément, les projets et les intervenant·e·s viennent du monde entier. On peut voir ce qui se passe ailleurs, découvrir des réalités très différentes à travers les projets des autres. Il y avait des films très urgents, tournés de l’intérieur dans des zones de conflit, avec des gens qui prenaient beaucoup de risques. Et d’autres projets, plus intimes, qui parlaient de la famille, du quotidien… Tout ça permet de mieux situer son propre projet, de voir où il se place.

Ce qui est particulier avec les programmes d’accompagnement de l’IDFA, c’est qu’ils sont vraiment centrés sur le documentaire de création et les questions très concrètes qu’il soulève : comment filmer, comment parler à ses protagonistes, comment raconter quelque chose qu’on n’a pas pu filmer… Ce sont des réflexions précieuses, car il est difficile de trouver des ressources qui abordent réellement ces sujets.

Quelles histoires souhaites-tu raconter ? Que recherches-tu dans tes films ?

Jusqu’à maintenant, ce sont surtout des rencontres qui ont fait naître les histoires. C’est peut-être un regard que j’essaie de retrouver dans ces récits, plus ou moins réels. Des retraités qui chassent des ballons météorologiques, des ados qui se cherchent en se moquant les uns des autres, une danseuse qui s’éloigne de sa mère sans rompre le lien… Je ne saurais pas dire exactement ce que ces histoires ont en commun, mais peut-être qu’il y a toujours une ambiance un peu douce-amère qui traverse mes films.

Comment as-tu rencontré la protagoniste de ton film ? 

On habitait dans le même immeuble, avec une cuisine partagée. On ne s’est presque pas croisés pendant longtemps, jusqu’à ce que la pandémie arrive et nous oblige à passer plus de temps à la maison… et dans la cuisine. C’est là qu’on a commencé à se parler, notamment de ce qu’on cuisinait — qui, pour nous deux, venait des recettes de nos mères.

Quel a été le plus grand défi pour réaliser «SWEET BELONGING» ?

Le film n’est pas encore terminé ! Donc, je dirais que le plus grand défi, c’est justement de le finir.

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